29.7.10

L'anglais, cette langue si maudite, mais tellement utile!

Voici un vieux thème québécois: la place de l'anglais parmi nous! Oui, je répète, je suis assez consternée de constater que la plupart des Québécois qui terminent le secondaire ne savent toujours pas l'anglais. Pourtant ne pas savoir l'anglais lorsque celle-ci est la lingua franca de ce monde ne nous désavantage-t-il?


La solution n'est probablement pas d'autoriser les francophones a fréquenté l'école anglaise, alors que la loi 101 nous a bien servi et a réussi sa mission auprès de nos immigrants. Il y a certainement des solutions modérées qui pourraient être acceptés même par ceux qui évoquent spontanément la bataille des Plaines lorsqu'il est question de l'enseignement de l'anglais (clin d'oeil à mon titre).




Attention! je suis fidèle à ma province, mais je suis aussi consciente de notre handicap de ne pas savoir bien l'anglais dès que nous nous exilons de notre patelin natal. D'abord, est-ce qu'il est normal que cette langue si essentielle ne soit enseignée qu'une heure par semaine, à la même fréquence que l'art plastique? Aussi, est-ce qu'il est normal que nos classes d'anglais soient enseignées en Français, souvent par des professeurs qui ne sont eux-mêmes pas bilingues?


Il est urgent de prendre au sérieux l'apprentissage de l'anglais et que son apprentissage soit démocratisé à toutes les classes sociales, non seulement à ces familles un peu plus fortunées qui expédient leurs enfants dans des camps anglophones en Ontario ou investissent dans une année scolaire à l'école privée anglophone pour ensuite intégrer le réseau public anglophone. Les cours d'anglais devraient être grandement améliorés et davantage de programmes d'immersion devraient être offerts aux petits Québécois.


Je vous invite aussi à lire le texte de Rima Elkouri dans La Presse du 14 mai 2010

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