13.10.09

À qui la faute du conflit en Colombie?

Le 17 août 2009, dans le journal argentin ABC Color à la section internationale, on pouvait y lire qu'à la suite d'une recherche américaine, l'University of Massachusetts a conclu que 85 à 90% des billets de banque au Canada et aux États-Unis sont tâchées de cocaïne, contre 12 à 20% en Chine et au Japon.


Évidemment, ce n'est pas seulement la consommation des riches canadiens et américains qui a laissé ses traces, mais aussi l'argent des narcotrafiquants tâchée par les machines compteuses et la vente de la drogue. Mais, peu importe, connaissant le haut pourcentage de cocaïne qui loge sur nos billets, il faudrait décidemment qu'il y ait des campagnes au Canada et aux États-Unis pour sensibiliser les adeptes de la coke des conséquences de leur consommation sur les pays producteurs (j'omets délibérément l'Europe ne faisant pas partie de l'étude parue dans le journal).


La cocaïne est tâchée par le sang, finance des mouvements terroristes (comme l'opium finance les Talibans en Afghanistan), crée des conflits, en plus d'être responsable d'une importante déforestation.


Enfin, et un peu dans un thème à part, si les gouvernements du Venezuela et de l'Équateur voulaient lutter de concert avec la Colombie contre les FARC, il y aurait peut-être une possibilité de terminer avec ce mouvement, coincé par trois fronts il serait, ne pouvant s'échapper des bombardements du pays voisin. On en a marre que Chavez raconte qu'ils inspectent ses frontières et qu'il ne trouve ni un petit guérillero. Aucune participation non plus de la part de l'Équateur: la mort de Raul Reyes en mars 2008, à la suite du bombardement de l'armée colombienne, est la preuve que le pays hébergeait réellement des campements des FARC.

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