2.11.07

El Dia de Muertos














Les autels abondent dans les restaurants. Les Mexicains préparent leur autel privé dans leur foyer. L'autel installé pour souligner la fête des morts est souvent composé d'une photo de l'ancêtre célébré, des sucreries, des chandelles, des cempasuchil - la fleur aux pétales infinies -, un breuvage... en référence aux goûts de l'ancêtre. D'autres se rendent dans les cimetières, le plus grand d'entre eux à Mexico étant le cimetière Dolores. Les gens qui célèbrent dans les cimetières sont de la classe plus pauvre de la société. Le cimetière n'est pas sécuritaire et les traditions s'essouflent chez les classes plus aisées.














La fête des morts combine les traditions des cultures préhispaniques et de la fête des saints célébrée notamment en Espagne, le pays colonisateur. Elle permet de réaffirmer les liens familiaux et permettre la communication avec les ancêtres.

Le commerce est florissant pour embellir les autels et les sépultures: jouets, sucreries, fleurs... À titre d'exemple, des 5 864 hectares de fleurs cultivés destinés à l'État de Mexico, 3 970 sont réservés à la célébration de la fête des morts. Un marché de 7 millions de pesos, soit 600 000 dollars canadiens, en deux jours - Source du journal mexicain El Financiero, le 31 octobre 2007.














Les Chinois ont une tradition similaire à celle de la fête des morts: le culte des ancêtres. Comme les Mexicains, ils préparent des autels dans leur maison et offrent de la nourriture et des boissons pour les parents et grand-parents décédés. À la différence des Mexicains, le culte des ancêtres est pratiqué à n'importe quel moment: les Chinois vont aux temples et font brûler de l'encen et des objets en papier - cellulaires, chaussures Nike, argent... Pour en apprendre plus sur le culte des ancêtres, télécharger le reportage de Frédéric Tremblay à ce sujet diffusé à Macadam Tribu le 13 janvier 2007.

http://www.radio-canada.ca/radio/emissions/document.asp?docnumero=31130&numero=62

Photos: tableau de José Guadalupe Posada, El Jarabe en ultratumbe; autel dans le jardin de la maison de Frida Khalo; temple croqué par Frédéric Tremblay à Hong Kong.

- Photos 1 et 2 : Julie Thériault, Mexico, 2007 -
- Photo 3 : Frédéric Tremblay, Hong Kong, 2006 -

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